ÉTRIER

L’étrier le plus répandu est un fer plat coudé, contre-coudé et chantourné, servant à conforter l’assemblage par tenon et mortaise avec renfort à mordâne de deux pièces principales d’un plancher, telles que les chevêtres ou les linçoirs sur une solive d’enchevêtrure, une poutre ou un poitrail. Ses deux extrémités sont clouées sur la face supérieure de la pièce portante.

Aujourd’hui, avec la disparition de la forge des chantiers, l’étrier est souvent remplacé par des boîtiers industriels en tôle emboutie galvanisée, cloués sur chacune des pièces de charpente.

On désigne sous le même nom des fers plats coudés qui renforcent les assemblages entre un poinçon et un entrait de ferme ou entre un arbalétrier et une aiguille pendante.


Extrait de : Maisons de Paris, éditions EdN , Paris, 2003 par Jacques FREDET