Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentes Révision précédente Prochaine révision | Révision précédente | ||
planchers [2010/05/29 22:49] l_triquet |
planchers [2020/05/11 16:30] (Version actuelle) |
||
---|---|---|---|
Ligne 5: | Ligne 5: | ||
\\ | \\ | ||
\\ | \\ | ||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
Ligne 250: | Ligne 255: | ||
L’humidité du bois H se définit selon la formule :\\ | L’humidité du bois H se définit selon la formule :\\ | ||
H % = __m < | H % = __m < | ||
- | | + | ||||||||||||||||| m < |
\\ | \\ | ||
avec mH, masse à l’état humide et mo, masse à l’état sec (anhydre). Sur pied, le taux d’humidité peut varier de 90 à 12O%. Dans la charpente traditionnelle et la menuiserie extérieure, | avec mH, masse à l’état humide et mo, masse à l’état sec (anhydre). Sur pied, le taux d’humidité peut varier de 90 à 12O%. Dans la charpente traditionnelle et la menuiserie extérieure, | ||
Ligne 278: | Ligne 283: | ||
\\ | \\ | ||
\\ | \\ | ||
- | ^ ^ ^ ^ | + | __Cliquez sur ici pour voir le tableau |
- | | 1 Mpa = 10 bars = 1N / mm < | + | |
- | | Module d’élasticité (Young) | + | |
- | | compression axiale (║)∂ < | + | |
- | | compression transversale ∂t | 44 daN/cm < | + | |
- | | traction axiale (║) ∂’ t' | + | |
- | | traction transversale | + | |
- | | cisaillement : 1/10 ∂ < | + | |
- | | flexion statique | + | |
- | + | ||
- | + | ||
- | (ces valeurs dépendent des coefficients de sécurité adoptés, oscillant autour du 1/10, par rapport à la contrainte de rupture, voir le règlement CB 71) | + | |
\\ | \\ | ||
- | 1 N / mm< | + | '' |
- | 1 bar = 0,1 Mpa = 10 N / cm< | + | |
- | la contrainte admissible d’un bois est cinq fois plus petite que sa contrainte de rupture (__Mémento technique du bois et matériaux associés, | + | |
- | \\ | + | |
- | \\ | + | |
- | CLASSES DE RÉSISTANCE DU BOIS : | + | |
\\ | \\ | ||
__Selon l’épaisseur de l’accroissement annuel (a), le diamètre des nœuds sains et non groupés (Øn), le pourcentage de pente du fil incliné (%) :__\\ | __Selon l’épaisseur de l’accroissement annuel (a), le diamètre des nœuds sains et non groupés (Øn), le pourcentage de pente du fil incliné (%) :__\\ | ||
Ligne 306: | Ligne 295: | ||
(ce classement a un influence sur les valeurs des propriétés mécaniques des résineux et non pas, selon les suisses, sur celle d’un résineux comme le chêne).\\ | (ce classement a un influence sur les valeurs des propriétés mécaniques des résineux et non pas, selon les suisses, sur celle d’un résineux comme le chêne).\\ | ||
\\ | \\ | ||
- | \\ | + | '' |
- | DÉBITS DES BOIS : | + | |
\\ | \\ | ||
* __débit en plot__, tout venant : le plus courant, d’exécution facile et rapide : dosses, contre-dosses, | * __débit en plot__, tout venant : le plus courant, d’exécution facile et rapide : dosses, contre-dosses, | ||
Ligne 319: | Ligne 307: | ||
- | Cliquez | + | __Cliquez |
\\ | \\ | ||
- | \\ | + | '' |
- | AIRES ou SURFACES D’INFLUENCE : | + | |
\\ | \\ | ||
Les charges d’exploitation se répartissent sur les membrures d’un plancher selon sa morphologie spécifique (partition euclidienne de la surface du plancher selon des plans médiateurs entre appuis et entre poutres et solives) ; aire = entraxe de 2 solives consécutives x portée.\\ | Les charges d’exploitation se répartissent sur les membrures d’un plancher selon sa morphologie spécifique (partition euclidienne de la surface du plancher selon des plans médiateurs entre appuis et entre poutres et solives) ; aire = entraxe de 2 solives consécutives x portée.\\ | ||
Ligne 329: | Ligne 316: | ||
\\ | \\ | ||
\\ | \\ | ||
- | POIDS DES PLANCHERS : | + | '' |
\\ | \\ | ||
* poids propre d’un plancher bois : 250 daN / m< | * poids propre d’un plancher bois : 250 daN / m< | ||
Ligne 350: | Ligne 337: | ||
* chêne d’Europe : 800 daN / m< | * chêne d’Europe : 800 daN / m< | ||
* maçonnerie : 2 200 daN / m< | * maçonnerie : 2 200 daN / m< | ||
+ | \\ | ||
+ | \\ | ||
+ | **__PLANCHERS EN FER :__** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | Les poutrelles I à ailes ordinaires sont deux fois plus espacées que dans un plancher en bois (l’entraxe est, à Paris, de 70 cm environ) ; elles étaient livrées avec une contre-flèche.\\ | ||
+ | Poutrelles I à ailes ordinaires : les hauteurs courante des profilés sont de 120, 140, 160, 180 mm (variation de 2 en 2 mm).\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | __Appui des poutrelles :__ de 20 à 35 cm dans la maçonnerie (ne pas dépasser la contrainte de 6 bars dans la maçonnerie) ; chevêtres et linçoirs : assemblages //âme contre âme// par équerres boulonnées ou rivetées, avec ou sans grugeage de l’âme (inférieure ou supérieure) de la poutrelle portée ; parfois une équerre filante est rivée (ou soudée) à l’âme du filet ou poutre principale pour servir d’appui aux poutrelles courantes disposées perpendiculairement.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | Les poutrelles situées aux extrémités d’un intervalle structural ne sont pas placées le long des murs, mais à une distance d’environ 1/3 de l’entraxe courant, afin de tenir compte des meubles lourds que l’on place à ces endroits.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | __« Filets » (poutres : doubles ou triples I, entretoisés, | ||
+ | \\ | ||
+ | __Cloisons portées par un plancher en fer :__ les solives sont dédoublées au droit des cloisons, parallèlement aux poutrelles, espacées d’au moins 20 cm pour faciliter le remplissage entre les fers ; si la cloison est perpendiculaire aux poutrelles, on place une semelle en bois ou un fer U au dessus de la travure.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | Au droit des baies, des chevêtres (ou, à proprement parler, des-linçoirs) sont disposés pour soulager les linteaux, arrières-linteaux ou plates-bandes, | ||
+ | \\ | ||
+ | Poitrails, poutres caissons : assemblages de plats et cornières formant une poutre fortement chargée et de petite portée.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | __Appuis sur colonnes en fontes :__ étrier ou goujon carré entre les âmes du filet.\\ | ||
+ | __Appuis sur pans de bois :__ sur la sablière haute du pan de bois.\\ | ||
+ | __Appuis sur parois maçonnées :__ rognures de fer pour réduire les contraintes de compression ou chaînage sous l’aile inférieure.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | __Tirants et ancres :__ plats, traits de Jupiter avec brides et coins de serrage, ancres ou rosaces intéressant au moins 2 hauteurs d’assise (60 cm).\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | __Chaînages :__ en fers carrés puis en fers plats ; une ancre à chaque changement de direction.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | __Hourdis parisien en plâtre et plâtras :__ les augets en plâtre sont portés entre les poutrelles (protégées de l’oxydation avec du minium de plomb ou, aujourd’hui, | ||
+ | \\ | ||
+ | Hourdis en moellons hourdés au mortier de ciment hydraulique en plancher bas des boutiques.\\ | ||
+ | Hourdis en poteries creuses, closes aux deux bouts et noyées dans le plâtre constatables dans les enchevêtrures des cheminées de certains planchers au milieu du XIXe siècle.\\ | ||
+ | Hourdis en carreaux de plâtre évidés (vides tubulaires dans le plan axial) à partir du dernier tiers du XIXe siècle.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | Bardeaux (ou hourdis) de terre cuite (tubulaire) couramment utilisés aujourd’hui (bardeau de 20 x 70 x 6 à 8 cm) : hourdis « Perrière », biseauté (pour un meilleur enrobage de la partie inférieure du I avec un mortier maigre, du béton, du mâchefer, du plâtre) ; le remplissage est arasé au niveau supérieur des fers pour recevoir le carrelage. Lorsque le plancher est parqueté, la hauteur du remplissage est inférieure et on fixe les lambourdes, soit directement sur les fers, soit sur le remplissage par l’intermédiaire d’un solin en plâtre ; lorsque la sous-face striée du bardeau doit recevoir un enduit plâtre formant plafond, on utilise un hourdis biseauté à bouts relevés aux extrémités (ou avec entailles), avec ou sans plaquette de terre cuite sous les ailes inférieures des fers, afin d’éviter les spectres (ponts thermiques etc.). On a également fabriqué des hourdis en céramique, clavetés (2 sommiers et une clef) pontant de 80 cm à 1m, des hourdis avec sommiers spéciaux (certains cachant totalement l’aile inférieure des fers), des hourdis voûtains, etc.\\ | ||
+ | \\ | ||
+ | Voûtains en briques pleines fréquents dans les sous-sols (1/2 brique ou 1/4 de brique d’épaisseur) ; on place presque toujours une solive contre le mur, en réservant un intervalle de remplissage ; les solives sont entretoisées par des boulons à 4 écrous ; dans les étages courants on a utilisé aussi des briques creuses, alvéolées. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | |||